Canadian Banks – Stability in Good Times, Bad Times
The global banking industry has once again been thrown into turmoil with the recent regional bank failures of Silicon Valley Bank, Silvergate Capital, and Signature Bank in the U.S., as well as the takeover of Credit Suisse by UBS Group at the behest of regulators in Switzerland. While there were specific issues impacting each of these entities, these recent failures have highlighted the risks associated with the rapid increase in overnight interest rates over the past year as central banks around the world have moved swiftly to tighten policy in response to high inflation. These risks include declining asset values (i.e. bond investments) as a result of higher rates across the yield curve, particularly for banks that run a duration mismatch on their balance sheets, as well as the potential for banks to quickly lose deposits as depositors search for higher yields in investment products and/or flee in the face of a real or perceived banking crisis.
Banques canadiennes : la stabilité beau temps, mauvais temps
L’industrie bancaire mondiale a une fois de plus été plongée dans la tourmente en raison de la faillite récente des banques régionales américaines Silicon Valley Bank, Silvergate Capital et Signature Bank, ainsi que de la prise de contrôle de Credit Suisse par UBS Group sur l’ordre des organismes de réglementation suisses. Si chacune de ces entités était confrontée à des enjeux distincts, ces faillites ont néanmoins mis en lumière les risques découlant de la hausse rapide des taux d’intérêt à un jour au cours de la dernière année, alors que les banques centrales ont réagi rapidement pour resserrer la politique monétaire en vue de juguler l’inflation aux quatre coins de la planète. Ces risques englobent la baisse de la valeur des actifs (les placements obligataires) résultant des hausses de taux sur l’ensemble de la courbe de rendement, surtout pour les banques dont le bilan fait état d’une asymétrie sur le plan de la durée, ainsi que la fuite précipitée des dépôts alors que les dépositaires se réfugient vers des produits de placement offrant des rendements plus élevés, ou quittent le navire pour se mettre à l’abri des conséquences d’une crise bancaire réelle ou apparente.